Trek au Tibet via Katmandou au Népal

Temple de Swayambhunath à Katmandou
Décoration du dôme de la Stupa d’une fleur de lotus à l’aide d’une teinture à base de safran – Temple de Swayambhunath à Katmandou

Me voilà revenu de ce trek au Tibet via Katmandou.

Ma dernière expérience d’un trek en altitude, au Pérou à 4400 m, m’avait laissé un mauvais souvenir : épuisé, sans force, j’avais du m’improviser cavalier pour finir deux étapes…

Cette fois-ci, étais-je mieux entrainé, plus en forme, la période d’acclimatation était-elle mieux étudiée ?… je suis monté à 5300 m au col « Lasar La » non pas sans effort car à cette altitude même lacer ses chaussures demande beaucoup d’énergie, mais, voilà c’est fait. D’accord ce n’est pas l’Everest (que j’ai aperçu du camp de base), rien d’une performance d’alpinisme, plutôt genre montagne à yacks mais à 5000 m.

Mis à part le côté sportif de ce voyage j’ai découvert deux pays, le Népal à Katmandou et le Tibet : inoubliables !

Monastère de Rongbuck
Monastère de Rongbuck (5000 m) peu avant le camp de base de l’Everest (5200 m)

Nous avons tous des clichés en tête et une fois sur place ils explosent, la réalité s’impose, quelques fois en plus extraordinaire que prévu, quelques fois en pire qu’imaginé.

Sans faire un carnet de voyage je vais tenter de vous confier au fil des jours (… ou des semaines, il faudra être patient) mes impressions de voyage : c’est ICI.

Pour en savoir plus concernant les photos :

Cheminements : ça s’arrose !

Ça y est ! Mercredi 30 août, jour de la journée de l’Amitié, j’étais chez Bibliocratie pour signer les dédicaces de mon livre, enfin je veux dire de vos livres Cheminements.

Vous n’avez pas la vôtre ! Peut-être avez vous oublié de me la demander, mais plus probablement dans un moment de fatigue, pour ne pas dire d’hébétement,  j’ai sauté une ou plusieurs lignes de ma liste. Je sais c’est honteux ! Mais puisqu’il faut bien désigner un coupable ce sera Paris. Et oui, quatre heures d’effort à martyriser mon poignet plus habitué au maniement de la souris qu’à celui du stylo, par une forte chaleur qui avait nécessité l’ouverture de toutes les fenêtres pour faire circuler un peu d’air malheureusement accompagné de toutes les rumeurs de Paris (marteau piqueur, voiture, bus…). Bibliocratie conscient du drame qui se jouait m’a généreusement hydraté, mais cela n’a pas suffit, comme pour l’altitude il aurait fallu prévoir des paliers d’acclimatation…

Que ceux que mon inaptitude aux zone polluées a frustrés m’envoient un petit mot, j’essayerai de réparer mes absences.

De retour à la campagne j’ai prudemment continué mon hydratation : enfin il était là ! Enfin je l’avais dans les mains ! Ça s’arrose !

Bonne lecture à tous et merci encore pour votre participation à cette aventure.

Jérusalem 2014

Sophie (de Paris) m’a écrit ceci :

Depuis quelques mois le chemin Paris Jérusalem à pieds me trotte dans la tête, actuellement je cherche un ou une partenaire pour faire route ensemble.

Une fois l’équipe montée, nous partirons dans les semaines à venir.

L’itinéraire tracé peut être modifié en fonction des compagnons de route, actuellement voici les pays proposés: France, Italie, Slovénie,Croatie, Monténégro, Albanie, Macédoine, Grèce, puis par bateau Israël et marche vers Jérusalem.

Si le projet vous tente, si vous voulez prendre contact avec Sophie, à vous de jouer !

Je n’irai pas à Istamboul

Présélectionné au concours de Bibliocratie pour gagner un voyage à Istanboul d’où il fallait ramener un carnet de voyage, je n’ai pas été choisi. Heureuse incertitude du sport. Gloire au vainqueur en l’occurrence une vainqueure (au Québec et en Suisse ou utilise le mot vainqueuse qui, il faut le reconnaître, souligne mieux sa féminité).

Pour concourir il fallait proposer un texte ou/et des photos ou/et des dessins sur le thème de « Mon bistrot ». J’avais opté pour un texte que voici :

 

Un bistrot pour la route

Bistrot avant PontremoliLa salle est grande avec des couleurs ternes, sans charme, une télé diffuse ses images avec, pour une fois, un son réduit, quelques tables délimitent un grand espace central fermé sur un côté par le comptoir où quelques clients accoudés sont rejoints de temps à autre par des accros de l’expresso qui commandent puis avalent en coup de vent leur dose tout en échangeant quelques mots avec les autres consommateurs et la jeune femme aux manettes de la machine à café. Tout le monde semble se connaître. A une table, dans un coin, un homme et son petit garçon qui joue avec un soldat en plastique genre Big Jim, probablement la famille de la patronne venue passer un moment en sa compagnie en ce jour de repos dominical. En route j’ai fréquenté plusieurs cafés tenus comme ici par des asiatiques prêts à relever le défi dans une région qui, à en croire le manque d’entretien de nombreuses maisons, est en cours de dépeuplement. Dehors il pleut à verse depuis des heures. Dans un coin mon sac à dos trône au milieu de la flaque qu’alimente ma cape qui dégouline.

Arrivé à la sortie du bourg sans avoir croisé le moindre commerce ouvert, j’avais décidé d’abandonner le balisage et de rebrousser chemin en m’orientant vers un clocher, ou plutôt un campanile. Il était grand temps que je me restaure et que je me réchauffe et j’avais bon espoir de trouver un bistrot ouvert à proximité d’une église.

Il était bien là, sous les arcades entourant une grande place.

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Cheminements : vivement le livre !

Ça y est, la souscription est terminée et bien terminée : 130 livres souscrits par 99 souscripteurs.

J’avoue avoir eu des gros moments de doute surtout au début, cela avait du mal à décoller, mais grâce à vous tous ce livre va exister.

Voilà nous y sommes et heureux d’y être.

La photo a été prise au Cap Finisterre, au bout du bout de ce cheminement.

Merci à tous ceux qui ont participé à cette aventure, soit en souscrivant, soit en m’encourageant, soit en me donnant un coup de main et qui ont permis qu’elle se concrétise.

Cheminements : c’est gagné !

Ça y est la ligne des 100 est franchie !

Bien sûr j’y croyais sinon je ne me serais pas lancé dans l’aventure, mais c’est vrai qu’il y a eu des moments de fort doute où je me suis demandé pourquoi j’étais monté dans cette galère et pourquoi j’y avais entraîné tout ceux qui me faisaient confiance. Et puis petit à petit le compteur s’est ébranlé, a progressé par à coups, tantôt sommeillant, tantôt faisant un bond inattendu…enfin je veux dire très attendu mais inespéré.

Un grand merci à tous, amis, proches, connus, inconnus. Nous aurons bientôt tous ce livre sous les yeux. Je suis autant pressé que vous de le découvrir, même si bien sûr je suis moins dans l’inconnu. Cela va faire quelque chose d’avoir cette chose entre les mains, de concrétiser toutes ces heures de travail.

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Chroniques stambouliotes

Un bistrot à Sivizzano
Bistrot à Sivizzano sur la via Francigena, le 13 octobre 2013

Bibliocratie a organisé un concours dont le lauréat partira à Istanbul pour rédiger son carnet de voyage. Évidemment le terme « Carnet de voyage » a tout de suite résonné dans ma tête et je me suis inscrit. Pour départager les concurrents il fallait décrire « son bistrot » par un texte des photos ou des dessins. J’ai opté pour le texte et la description de l’ambiance d’un bistrot sur la via Francigena, archétype de tous ceux qui m’ont servi d’abri pendant ce périple.

En voici un extrait :

« Après avoir tenté d’éliminer toute cette eau en tapant des pieds et en secouant ma cape j’entrai en lançant un engageant « Buongiorno » propre à faire oublier ma dégaine proche de celle d’un SDF puis me dirigeai vers le comptoir. « Parlez-vous français ? », « Do you speak English ? ». Aucune réaction. J’appelai à la rescousse toutes mes ressources linguistiques aussi ténues fussent-elles, français, anglais, espagnol et les rares mots d’italien glanés ici et là que je restituai plus ou moins phonétiquement en les estropiant sans vergogne, le tout s’appuyant sur une gestuelle que j’espérai universelle : «Prego. Sandwich ?  Panini ? ». Une fois, un serveur m’avait répondu « Ici, Monsieur, on ne parle qu’italien ! », enfin c’est ce que j’avais compris, puis il m’avait tourné le dos me laissant un peu secoué ; le temps que je réagisse, il réapparaissait avec un collègue, une vraie armoire à glace, et un « Lui, il parle français ! » lancé avec un grand sourire. On se détend. … »

La sélection se fait par un vote des internautes, alors si vous voulez en savoir plus et, si le texte vous plaît, me soutenir en votant pour lui c’est ici :

http://www.bibliocratie.com/bistrot-sur-ma-route-pierre-alglave/

et rien ne vous empêche évidemment de parcourir la production des autre candidats, c’est ici :

http://www.bibliocratie.com/chroniques-stambouliotes/

En ce qui concerne mon livre, Cheminements, au moment où j’écris il reste 16 jours pour collecter 7 souscriptions. On peut être sûr que nous aurons bientôt ce bouquin entre les mains. Si vous hésitiez vous pouvez désormais rejoindre en toute quiétude tous ceux qui se sont déjà lancé dans cette aventure à mes côtés. C’est ici :

http://www.bibliocratie.com/produit/cheminements/

Cheminements - La couverture
Cheminements – La couverture

« Cheminements » est disponible

Cheminements, la couverture du livreÇa y est ! Mon livre, CHEMINEMENTS, qui reprend mon carnet de voyage (récit et photos) à Compostelle au départ du Puy-en-Velay est enfin disponible.

Gros travail finalisé avec l’aide de Bibliocratie qui s’est chargé de la mise en page, j’espère qu’elle vous séduira.

C’est une souscription, c’est à dire :

  • le livre est mis en vente pendant deux mois,
  • si au bout de cette période le nombre de 100 exemplaires vendus est atteint ou dépassé chaque souscripteur reçoit son ou ses livres (le prix du transport en France métropolitaine est offert, un supplément est à prévoir pour les pays plus éloignés),
  • si au contraire la souscription ne fonctionne pas tous ceux qui avaient réservé leur livre sont intégralement remboursés.

Tous les détails sont sur le site, vous pourrez y « feuilleter un aperçu », ne serait-ce que par curiosité.. Vous avez la possibilité de donner un avis, n’hésitez pas, cela peut donner un avant-goût aux gens qui ne connaissent pas encore mes carnets de voyages.

N’hésitez pas non plus à me contacter pour tous renseignements complémentaires et faites circuler l’info à vos amis et connaissances.

Une nouvelle aventure se concrétise grâce à vos encouragements et votre soutien : c’est aussi votre aventure. Merci à tous.

Cheminements, mon récit de Compostelle en livre

CheminementsDonc, ça y est, c’est parti ! Comme quand on se lance sur Le Chemin ! Je me suis décidé, je vais me jeter dans l’aventure de la publication de mes récits de voyage vers Compostelle.

Voilà un moment que l’idée me trottait en tête et il faut reconnaître que beaucoup m’y ont encouragé. J’ai fini par les croire, fini par croire que mes récits déjà publiés sur Internet pouvaient migrer sur du bon papier et que ce « beau livre » avec ses photos pourrait intéresser les rêveurs de Compostelle, ceux qui rêvent d’y aller, ceux qui revivent en rêve leur périple, ceux qui rêvent de reprendre le Chemin.

Suis-je moi aussi un rêveur, car le sujet a déjà était largement traité, mais oui, peut-être, je rêve de partager encore une fois toutes ces émotions et de faire rêver mes lecteurs à l’aide d’un support un peu moins virtuel, un peu plus tangible.

Mais qui va piano va sano, commençons par le commencement, par le récit de ce premier voyage à Compostelle, du Puy-en-Velay à Saint-Jacques de Compostelle, puis le cap Finisterre, ce voyage qui sur les routes ou sur le web a initié cette aventure pédestre, narrative et photographique.

Après quelques hésitations (récit seul, ou récit + un album photo…) je me suis donc décidé pour ce que je veux être un beau livre mêlant le récit de mes étapes et mes plus belles photos glanées sur le Chemin.

Où en suis-je ?

  • le récit je l’ai, c’est celui du site, remanié, corrigé, complété…
  • les photos aussi, ce sont aussi celles que vous connaissez, mais cette fois sur un bon papier qu’on pourra feuilleter
  • le titre vient de m’être fourni par Hélène, ma femme : Cheminements
  • reste à orchestrer le tout et à m’initier aux arcanes de l’Edition.

Je suis en train d’étudier la mise en page : format carré, à la française, à l’italienne…, tout est à apprendre pour moi sur ce nouveau parcours et je tâtonne un peu, pas de flèches jaunes pour me guider… c’est assez excitant…

A suivre…

Récit de ma ma marche vers Rome par la via Francigena

Col du Grand Saint BernardÇa y est ! J’ai crée un blog relatif à mon voyage à pied à Rome par la via Francigena (voir en haut de page le lien « Via Francigena » ou cliquer ICI).

Bon d’accord pour le moment c’est un peu ténu, mais la structure existe et je vais pouvoir la remplir tranquillement, un pas après l’autre.

Je ne manquerai pas de vous tenir au courant de cette progression.