Via Francigena : mon itinéraire

 La via Francigena « officielle » part de Canterbury en Grande-Bretagne pour rejoindre Rome en Italie et traverse au passage la France et la Suisse.

Pour ma part j’avais décidé de partir de chez moi, comme un ancien romieu l’aurait fait.

L’image ci-jointe (cliquer dessus pour l’agrandir) montre mon itinéraire d’environ 1750 km, soit à peu près 300 km de moins que l’itinéraire officiel. Il comprend :

  1. un tronçon de jonction à la via Francigena, depuis Auffargis à Jessain au nord de Bar-sur-Aube, environ 280 km,
  2. le reste de la partie française de la via Francigena, de Jessain à Jougne au sud de Pontarlier, environ 300 km,
  3. la partie suisse de la Francigena jusqu’au col du Grand-Saint-Bernard, environ 170 km,
  4. la traversée de l’Italie jusqu’à Rome, environ 1000 km.

12 réflexions au sujet de “Via Francigena : mon itinéraire”

  1. Bonjour
    J’ai fait le chemin de compostelle.J’aimerais faire la partie italienne de la via francigena depuis le col du grand Saint Bernard .N’étant pas vraiment habituée à faire de la montagne,je voudrais savoir si ce n’est pas trop difficile.(par rapport à Roncevaux)
    Merci pour la réponse

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    • Bonjour Maryse,
      Le col du Grand-Saint-Bernard est à 2473 m et celui de Lepoeder entre Saint-Jean-Pied-de-Port et Roncevaux est à 1430m, et le Lac Léman est à 372m. Donc ça monte plus que sur le Chemin de Compostelle.
      De l’autre côté on redescend ;o) et ce sera plus facile même s’il faut encore traverser les Apennins.
      C’est de la randonnée, pas à vraiment parler de la montagne. Dans tous les cas il n’y a aucune difficulté, il suffit de prendre son temps et d’adapter son rythme et la longueur des étapes à ses capacités du moment.
      Si vous avez été jusqu’à Saint Jacques, sauf soucis particulier, vous devriez pouvoir entreprendre ce nouveau périple.
      Buen Camino
      Pierre

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  2. Bonjour
    Je souhaite faire au printemps prochain avril ou mai une partie de la voie Francigena en partant de Aoste. Est il raisonnable pour une femme de partir seule ? J’ai des déjà marché sur plusieurs jours mais jamais seule
    Et est ce la meilleure période.?
    merci de votre réponse

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    • Bonjour Régine,
      Malheureusement que ce soit sur les Chemins comme ailleurs dans la « vraie » vie une mauvaise rencontre est toujours possible. Ceci dit je connais plusieurs « pèlerines » qui voyagent seules que ce soit vers Compostelle, vers Rome ou ailleurs. Il vous faut rester prudente et vigilante.
      En avril, mai le col du Grand Saint Bernard est encore sous la neige mais en partant d’Aoste vous évitez ce problème. Le printemps est sans doute une belle période, pas encore trop chaude.
      Buen Camino

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  3. Bonjour Pierre,
    Je souhaite faire une partie de la via francigena, seule, en mars, en partant de lucca et en m’arretant 10 jours plus tard. J’ai une question, pensez vous qu’il est possible de bivouaquer sur cette partie? au cas où une étape serait trop courte et la suivante trop longue? Et dans le cas où le bivouac est interdit, pensez vous qu’un tapis de sol est nécessaire?
    Merci d’avance pour votre réponse, cordialement,

    Myriam

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    • Bonjour Myriam,
      Je n’ai aucune information sur les possibilités de bivouac dans cette région. Je suppose que c’est comme partout : soit on demande sur place, soit au contraire on ne demande rien et on se fait discret ;o)
      On m’avait conseillé d’emporter un petit matelas auto-gonflable au cas où les accueils pèlerins auraient été complets, j’aurais pu ainsi dormir dans un couloir par exemple ou chez un particulier. Pour ma part je l’avais renvoyé car à cette époque, en Octobre, il n’y avait pas grand monde sur le Chemin. Mais c’est vrai que ça peut permettre de demander l’hospitalité sans trop déranger les gens surtout en cas de mauvais temps où bivouaquer est difficile.
      Buen Camino
      Pierre

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  4. bonsoir j aimerai le faire seule ou avec personne si je trouver comme vous faite pour hébergement pour réservées
    et combien de km et combien de jour je travaille encore

    je parterai deq essarts le roi

    merci a bientôt Françoise

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  5. Bonjour Pierre,
    C’est décidé, nous partons de Canterbury le 28 août avec mon compagnon pour fêter son départ à la retraite ! Comme nous habitons à Montreux en Suisse, nous nous arrêterons cette année au col du Grand Saint Bernard (un lieu que nous apprécions beaucoup surtout l’hiver).
    Se pose la question des hébergemements ! Avez-vous un guide à nous conseiller ? Avez-vous réservé à l’avance vos hébergements ? Avez-vous pu être hébergé dans des maisons religieuses ?
    Voila, voila, voila !
    Je vous remercie pour votre blog.
    Bien cordialement.
    Xavier

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    • Bonjour Xavier,
      Pour la portion française j’avais utilisé le guide « Lightfoot » de Canterbury à Besançon qui donne à la fois l’itinéraire et des hébergements. Sur la portion qui me concernait (de Bar-sur-Aube à Besançon) il a bien rempli son rôle.
      A Besançon l’Office de Tourisme m’a fourni une liste d’hébergements (il semble qu’elle ne soit délivrée qu’aux pèlerins munis d’une crédentiale) de Coublanc à Ivrea. Cette liste est élaborée par l’Association des pèlerins de Compostelle et de Rome en Franche-Comté. Sans doute est-il possible de les contacter directement par Internet.
      De Pontarlier au col du Grand Saint Bernard, je me suis servi du guide de l’AIVF (http://www.francigena-international.org).
      Pour l’Italie j’y ai également acheté leur liste d’hébergements, leur DormiFrancigena-Italie et le guide Lepère.
      En général je réservais la veille (ce qui est préférable) ou même souvent le jour même dans la matinée ou en début d’après-midi quand je décidais par exemple de prolonger mon étape. Il semble que même s’il y a de la place les hospitaliers préfèrent être prévenus, arriver à « l’improviste » provoque parfois des « frottements », mais ce n’est pas systématique. Il faut savoir qu’en Italie à partir du 15 octobre certains refuges seront fermés. Il est donc prudent d’appeler avant. De plus certains refuges peuvent avoir des jours de fermeture ou être complets (ce fût mon cas pour l’hospice du Grand-Saint-Bernard, j’ai du me « replier » sur l’hôtel de l’hospice).
      J’ai souvent été hébergé dans des établissements religieux, surtout en Italie où ce fût le cas pour la majorité de mes étapes. L’accueil y est le plus souvent chaleureux et sans prosélytisme.Il ne faut pas hésiter à frapper à leur porte à partir du moment où ils sont signalés dans la liste des hébergements. Il faut bien sûr quand il s’agit d’un hébergement « offerta » ne pas oublier de déposer son « offrande », en pensant au moins à ceux qui suivront et qui risquent de trouver porte close si tous les pèlerins pensent que tout leur est dû.
      En espérant que ces quelques renseignements vous aideront à accomplir votre beau projet.
      Buen Camino
      Pierre

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      • Merci Pierre,
        Nous nous sommes procuré le guide en anglais et avons commencé à le feuilleter. Je pense que nous nous procurerons également une carte plus générale.
        Nous avons parcouru une partie de l’Eurovélo6 et nous réservions effectivement de la même manière … mais en Allemagne et Autriche les hébergements sont nombreux le long du Rhin et du Danube et le vélo donne une plus grande liberté de choix.
        Dommage pour vous de n’avoir pas été hébergé à l’Hospice du Grand Saint Bernard ! Mais si l’envie vous vient de venir y monter en hiver, en raquettes ou en skis de rando, faîtes nous signe. Là haut l’accueil y est magnifique.
        Encore une petite question : Avez-vous utilisé un GPS de rando ? Nous ne l’avons jamais fait et hésitons entre le coté pratique et le « too much » technologie.
        Encore merci pour votre disponibilité.
        Bien cordialement.
        Xavier

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        • Merci pour la proposition hivernale !
          J’avoue avoir utilisé quand j’étais franchement égaré le GPS de mon téléphone portable.
          J’avais également installé sur ce téléphone une application gratuite « Map of Italy » (il existe des applications équivalentes selon l’environnement apple, andoïde..) qui m’a parfois bien servi pour trouver les refuges en ville.
          C’était la première fois et je dois reconnaître que cela m’a quelques fois évité des kilomètres en trop. Mais on peut aussi faire « à l’ancienne » et demander son chemin à des passants…cela fonctionne même avec un italien plus que rudimentaire.
          On trouve sur Internet des traces GPS, mais pour le moment je n’ai pas franchi ce cap.
          Cordialement
          Pierre

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